En
1980, Akira Toriyama crée Docteur Slump. Ce
manga met en scène Senbei, un génial inventeur un
peu loufoque, et Arle
(prononcez Aralé), une « Robot humain »
conçue par ses soins. Le monde
dans le quelle ils vivent est plus que déjanté.
Des dizaines de
personnages secondaires flic bidon, superman moche, adolescents
tarés,
enfants super puissants… s’amusent avec eux
à longueur de journée, un
peu comme Sangoku et Bulma sans Dragon ball. On a également
droit à des
extraterrestres de seconde zone, désireux de
conquérir la Terre. Leur
problème : ils ont une tête en forme de fesses et
ne sont absolument
pas crédible dans leur rôle de méchant.
Résultat, ce sont eux les
dindons de la farce le plus clair du temps. Cette série aux
tendances
scatologiques est drôle au possible. Je vous conseille de
vous procurer
quelques épisodes télé ou de vous ruer
sur le manga, édité chez
Glénât.
Dragon
ball !
En
1984, c’est au tour de
Dragon Ball d’envahir les pages de Weekly Jump. Cette
histoire
comico-fantastique inspirée d’une
légende
chinoise et de Dragon Boy,
une
précédente histoire de Toriyama séduit
les foules et férus de manga. A
tel point que Toei Animation, à l’origine des
meilleures séries animés
(Chevaliers du Zodiaque, Albator, Ken le survivant …),
décide de
l’adapter au format télé. Le
succès est immense et une suite voit
rapidement le jour Dragon Ball Z Surnommée DBZ, cette
séquelle est
souvent vue comme une traîtrise envers l’histoire
originale. Le succès
de Dragon Ball fut tel que les gros bonnets de la Toei ont mis la
pression sur Akira Toriyama pour qu’il ponde une suite
rapidement.
Résultat, la série devient de plus en plus
commerciale et s’écarte peu
à peu de son univers drôle et originale. Les
combats se font plus longs
et plus nombreux, les boules de cristal deviennent
secondaires…
image de DragonBoy
Persévérance
Entre
temps, Toriyama créé son propre atelier,
celui dont il a toujours rêvé : Bird Studio (Bird
signifie oiseau le «
Tori » de Toriyama veut également dire oiseau)
Il
travaille de
près ou de loin sur de nombreuses œuvres
destinées à la jeunesse mais
il prête également ses talents pour concevoir des
mondes et des
personnages destinés aux jeux vidéo. Il
commença d’ailleurs très tôt
car dès 1986 il officiait sur Dragon Quest, mythique RPG
sorti sur
Famicom (la NES japonaise). LA boucle est bouclée en 1989
quand il
participe à l’adaptation du jeu, pour en faire une
série télévisée.
En
1995, le manga Dragon Ball se termine. Toriyama tire sa
révérence et en
profite pour sortir des recueils dédiés
à cette œuvre majeure. A cette
époque, ses projets demeurent secrets, personne ne sait ce
qu’il
prévoit. Il nous prévient dans Weekly Jump, juste
a côté de l’ultime
image de Dragon Ball, qu’il désire prendre
quelques vacances qu’un peu
de repos ne lui fera pas de mal, qu’il reviendra…
Toriyama
et les jeux
vidéo
Avec
un tel succès dans le monde de
l’animation et du manga, il était fort logique que
Toriyama s’attaque à
un marché aussi proche que celui du jeu vidéo.
Directement ou
indirectement, il a contribué à la
création de quelques jeux, souvent
de très grande qualité.
Bien entendu, Akira Toriyama est tout
d’abord synonyme de
Dragon Ball. Les jeux DB et DBZ, il en est sorti un paquet.
Parmi
les autres mangas de l’auteur adaptés en jeu
vidéo, on compte GoGo
Ackman. Entre 1994 et 1995, trois épisodes sont sortis sur
Super
Nintendo et un sure GameBoy, relatant les aventures d’un
petit démon
aux allures de Trunks.
Toriyama a
également participé au design de
l’une des séries de RPG les plus vendus au Japon :
Dragon Quest. Par
exemple, en août 1992, un million trois cent mille
exemplaires de
Dragon Quest V ont été vendus les DQ racontent
des histoires
fantastiques, pleines de chevaliers et de dragons. Conçus
par
Square-Enix (autrefois par Enix), les épisodes de la
série continue à
sortir. Pour l’un des jeux les plus mémorables sur
Super Nintendo :
Chrono Trigger (sorti en 1995). Encore une fois Toriyama participe
activement au design des personnages et des décors. Les
principaux
héros sont des sosies presque parfait de Goku, Bulma et
lunch.
Pour
finir, l’auteur a participé à la
série des Tobal, deux jeux de combat
en 3 D produits, eux aussi, par Square Soft. Sortis en 1996 et 1997 sur
PlayStation, ces deux titres ont marqué les esprits par une
animation
particulièrement fluide et un système de combat
réglé aux petits
oignons Hélas, ils n’ont pas obtenu le
succès escompté, et le second
épisode (nettement supérieur au premier)
n’est pas sorti qu’au Japon.
Goodbye
Akira Toriyama a toujours
exprimé son amour
à Dragon Ball, mais il a aussi affirmé
qu’il aurait voulu finir la
série après la mort de freezer. La mort
simultanée de Sangoku et
Freezer, voilà la fin souhaitée par
l’auteur. Mais la pression des fans
et de ses employeurs fut si forte qu’il continua : on compte
en tout
291 épisodes pour la série et 42 volumes pour le
manga.
Il
annonça que ce fut plus qu’assez pour lui
c’est
pour cela qu’il ne participa que de loin à la
conception
de Dragon Ball GT.
Une
suite ?
On voit
beaucoup de dessin de Sangoku Ssj 5 mais celle qui laissa doutée le plus les fans
est sens aucun doute celle la … Mais… La signature qu’il y a
auprès n’est pas celle d’Akira Toriyama… Une suite par Akira... Qui sais...